Richesse biologique Piolit

Espèces végétales

  • L’Astragale à queue de renard se développe généralement dans les espaces ouverts sur des pelouses sèches et ensoleillées. Bien qu’elle ne soit pas très rare dans les Hautes Alpes, cette espèce est globalement rare en Europe et en France. Sur le site, ont note 7 stations d’astragale, notamment à l’est de la forêt du Sapet et sur la commune de Chorges, station de replat sous Salados. Il n’existe pas de réelles menaces sur l’espèce néanmoins, le maintien de milieux ouverts par débroussaillage et pâturage léger permettront le maintien de l’espèce dans un bon état de conservation. 

     
  • La Potentille du Dauphiné est une espèce endémique des Alpes occidentales françaises. Cette plante vivace rare et vulnérable affectionne les prairies bien ensoleillées et richement minéralisées. On peut l’apercevoir en fleur entre juin et août et principalement aux étages montagnards supérieurs (1500 à 2000m). A ce jour, une seule station est connue sur le versant sud du Piolit. La grande rareté de l’espèce au niveau européen lui confère une valeur patrimoniale très forte, c’est pourquoi cette station sera à surveiller de près afin de favoriser son extension.

 Espèces animales

  • Plusieurs espèces de chauves-souris d’intérêt communautaires ont été recensées sur le site. On y trouve par exemple : le Petit Rhinolophe, le Grand Rhinolophe, et le Petit Murin. Ces petits mammifères protégés attestent de la bonne qualité des milieux et habitats du site. L’enjeu est relativement fort sur ces espèces, c’est pourquoi, les gîtes favorables à la reproduction des espèces sont à maintenir.
  • Dans la famille des papillons, l’Ecaille chinée et le Damier Alpin ou Damier de la Succise ont été observées dans les clairières des mélézins et les pelouses alpines sèches et ensoleillées du site. Ces deux espèces ne sont pas menacées car assez courantes sur le site et dans les Hautes-Alpes plus généralement.

Habitats/milieux caractéristiques du site

  • Le site abrite un habitat important pour la conservation des espèces, il s’agit des forêts mixtes de sapins et de mélèzes qui comportent une structure suffisamment évoluée pour jouer un rôle primordial dans la conservation des espèces d’intérêts communautaires, comme par exemple les chauves-souris.
  • Les milieux ouverts constituées de pelouses calcaires alpines et pelouses sèches semi-naturelles représentent près de 50% de la surface totale du site et se retrouvent en altitude entre 1800 et 2400 m.
  • Les milieux rocheux représentent quant à eux près de 10% de la surface du site. Situés généralement aux étages alpins et subalpins à plus de 2000 m d’altitude, ces éboulis et pentes rocheuses sont assez pauvres en végétation du fait du contexte climatique relativement chaud et sec, ou de l’évolution de la topographie des pierriers et éboulis actifs.