Agriculture


Une agriculture de montagne propice à l'agri-environnement

Situé à l’extrémité Nord de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, le département des Hautes-Alpes possède l’altitude moyenne la plus élevée de France. Cette dernière varie de 430 à 4102 mètres, avec plus du tiers de la superficie départementale dépassant les 2000 mètres. Les influences méditerranéennes sont pour autant  marquées. Elles se ressentent en particulier sur le climat, qualifié de « méditerranéen de montagne », au bilan hydrique déficitaire et au fort ensoleillement (2500 heures de soleil par an).

L’agriculture occupe une place centrale dans ce département rural. En plus de ses fonctions productives, elle assure la qualité des paysages, le maintien de la biodiversité…

Très diversifiée en terme de productions et de fonctions, l’agriculture haut-alpine reflète des conditions pédoclimatiques contrastées. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, les paysages sont marqués tantôt par des vergers, de la lavande, des céréales, des pâturages…

Avec la moitié du territoire occupée par des surfaces fourragères (prairies, parcours, alpages), le département des Hautes-Alpes est avant tout une terre d’élevage (2/3 des exploitations).
Dans sa partie la plus montagneuse, le pastoralisme y est très actif : plus de 210.000 ovins et 14.500 bovins pâturent en altitude chaque été. Les Hautes-Alpes accueillent 40 % des ovins inalpés dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

Les mesures agri-environnementales

En raison de l'importance des surfaces agricoles dans les sites Natura 2000 des Hautes-Alpes et des pratiques souvent extensives sur ces zones, le monde agricole est un partenaire de choix pour mettre en place des mesures agri-environnementales concourant à la préservation des habitats et espèces Natura 2000.

En savoir plus sur les MAET (Mesures Agro-Environnementales Territoriales)